Les expériences de nos grands parents et leur vision de leur métier sont bien souvent d'une grande richesse. Je vous invite à les questionner s'ils sont encore en vie autour de vous. Mes deux modèles sont mes grand-mères qui m'ont été précieuses chacune à leur manière dans mon projet entrepreneurial. . . . . . L'une se surnommait Joséphine. Après avoir été assistante dentaire, elle a terminé sa carrière dans l'agence de voyage de mon grand-père (il tenait un cabinet de géomètre au départ). Ils étaient les premiers à proposer des voyages de luxe dans les années 70. Mon grand-père faisait le tour du monde pour découvrir des pays et les proposer dans son service. Ma grand-mère le suivait au départ pendant ses congés. Elle s'est beaucoup instruite en voyageant, ça été très important pour elle. Tous les deux, ils n'ont pas eu peur de changer de métier à l'époque. . . . . . . . Mon autre grand-mère se surnommait Thiru. Elle était actrice de cinéma dès son plus jeune âge à Madras. Elle a fait toute sa carrière dans ce milieu, sans pour autant l'avoir choisie au départ. On dira qu'elle s'est complètement investie dans ce milieu avec obstination. Pour elle, la volonté était très importante, quoiqu'il arrive. . . . . . Pour rebondir sur ces portraits de femmes dans leurs métiers atypiques pour l'époque (oui, pensez à vous replacer dans le contexte des femmes des années 70 en France comme en Inde), je vous propose un article de #welcometothejungle
Selon leur angle de vue, le parcours de nos grands-parents peuvent éclairer nos choix actuels et futurs:
- Se réinventer et se donner à fond...il n'y a pas de rails définitifs selon Florence passionnée par la Russie depuis son plus jeune âge. Elle est devenue traductrice par la suite, mais a refait des études à 40 ans pour devenir psychologue.
- Faire plusieurs métiers, et ne pas avoir peur de changer selon Danielle, 82 ans, qui a l'âge de 45 ans, a monté son entreprise de traiteur après avoir été assistante dentaire, alors qu'elle rêvait de faire les Beaux Arts (Mais ses parents n'ont pas voulu car ce n'était pas un métier selon eux).
- Faire confiance à l'expérience et au temps pour prendre sa place, y compris après quelques échecs selon Marcelle, 85 ans.
- Aspirer à des quotidiens simples car le but n'est pas d'avoir le métier le plus original, le plus aventureux, le mieux payé selon Monique, ancienne institutrice de 81 ans.
Changer de travail, c'est finalement:
1) Découvrir d'autres facettes de soi-même.
2) S'ouvrir aux opportunités.
3) On a le droit de trouver sa voie tardivement.
4) La passion et la volonté soulèvent des montagnes.
5) Ne rien regretter, car les tâtonnements nous rapprochent de l'essentiel et nous donnent les limites pour mieux repartir.
6) Aspirer à une vie en cohérence avec ses forces: nous ne sommes pas toutes faîtes pour des métiers qui ont le vent en poupe, continuez votre slow life.
Retrouvez l'intégralité de l'article de #welcometothejungle : 5 conseils de grands-parents pour s'accomplir et être heureux au travail
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